3/ Le déroulement d'une compétition de surf
La gestion du temps et des vagues
LA WAITING PERIOD : chaque session de surf est unique, mais cette dualité caractéristique de notre sport nous attire autant qu'elle nous frustre. Oui, les conditions de surf ne sont jamais constantes et parfois la compilation des éléments (marée, houle, vagues, vent) nous empêche tout simplement de surfer. C'est pour cela que, lorsqu'il s'agit de compétition, les organisateurs prévoient "une période d'attente" pour s'assurer d'obtenir les meilleures conditions de surf et météo possibles pour le plus grand plaisir des participants. Ainsi, vous constaterez souvent que des compétitions sont planifiées sur quinze jours alors qu'il n'aura suffi que de quatre jours pour sacrer le vainqueur.
LE CALL : en fonction du spot où se déroule la compétition, la marée et plus généralement, la météo, peut avoir une incidence directe sur la qualité vagues. C'est pourquoi des calls sont émis chaque matin par le comité d'organisation qui décident de lancer ou de reporter la compétition en fonction des conditions de surf.
Note : tout cela prend plus de sens si vous vous êtes levés à 5h du matin pour être sur le lieu de la compétition au call de 8h et entendre le speaker annoncer que le prochain call aura lieu le lendemain...
LES HEATS & ROUNDS : Peu importe de quel circuit il s’agit, le fonctionnement d’une compétition reste le même partout dans le monde : il y a des heats (séries) où le surfeur doit se qualifier pour pouvoir accéder au prochain round (manche) de la compétition.
LE RANKING : Comme vous pouvez le constater dans le tableau des scores ci-dessous, tous les rounds ne sont pas à élimination directe : dans notre exemple, un surfeur a une chance de remporter la compétition malgré le fait qu’il ait fini bon dernier de son premier heat. Cette règle permet de rétablir un équilibre entre concurrents dans le cas où les conditions de surf n'auraient pas été favorables aux surfeurs à leur premier heat.