Sur quoi te focalisais-tu pendant tes entraînements de natation pour être performant le jour j ?
« J’ai tout de même continué à m’entraîner en piscine mais sur des distances beaucoup plus longues afin d’apprendre à dépasser ma zone de confort et à absorber plus facilement les kilomètres. Je me souviens notamment d’un 30 x 200 mètres... En piscine, j’ai axé mes entraînements sur le haut du corps parce que je savais que mes jambes n’allaient servir qu’à me stabiliser. Le travail de bras occupait environ 95% de mon temps d’entraînement. J’utilisais beaucoup les plaquettes de nage et le pull buoy et j’essayais de me fixer un rythme pour déterminer ma vitesse de croisière idéale. J’ai stoppé les entraînements intensifs environ huit jours avant le Swim Trek pour y arriver affûté et frais. Le but était vraiment de pouvoir vivre mes épreuves dans le plaisir et non la souffrance. »