Syndrome de l’imposteur : la course à pied, sport plaisir de Camille

Contre le syndrome de l’imposteur : la course à pied, sport plaisir de Camille Lorente

Parmi tous les bienfaits du sport, c’est le bien-être mental qui aura su séduire Camille Lorente, youtubeuse, comédienne et humoriste, mais également coureuse et yogi à ses heures (vraiment pas) perdues ! 

Pourquoi courir ? “POUR LE PLAISIR”. Si le fait de vous mettre cette chanson en tête se veut totalement gratuit, le reste de cet article devrait éveiller votre intérêt (et effacer la mélodie désormais ancrée dans votre esprit). Dans sa dernière vidéo, la créatrice de contenu Camille Lorente évoque la course à pied, et ses sorties régulières de 20 min axées sur le bien-être mental, plus que sur la performance sportive en elle-même.

Courir loin du syndrome de l’imposteur, le défi personnel de Camille Lorente

On ne le répétera jamais assez, le sport revêt bien des vertus. Bien-être physique comme mental peuvent s’en voir améliorés au fil des séances et des petits challenges personnels. C’est en tout cas dans cette optique que Camille Lorente s’est lancée dans la pratique sportive. “J’ai commencé la course à pied en 2016, et j’avais un gros syndrome de l’imposteur. Quand je courais à Paris, j’avais l’impression que tout le monde voyait que je n'étais pas une vraie coureuse ! ”, confie la créatrice de contenu. Aujourd'hui, par sa nouvelle routine sportive, la jeune femme se considère désormais sportive, et elle a bien raison ! “Depuis, j’ai réussi à courir un semi-marathon, et je fais aussi du yoga assez régulièrement, je me suis mise à des entrainements mi-boxe mi-bootcamp, et je me sens beaucoup plus légitime qu’avant”, poursuit-elle. Le sport a trouvé sa place dans la vie de la créatrice de contenu et remplacé un syndrome de l’imposteur dont bien du monde se passerait.

Oui, le sport peut effectivement vous aider à combattre ce syndrome, vilaine petite voix qui vous susurre (souvent à tort) que vous n’êtes pas légitime à vous dire sportif·ve et vous démotive, avant même parfois de vous lancer. Pour courir loin de cette voix et droit vers vos objectifs, une bonne playlist motivante et un programme progressif à la hauteur de vos capacités pourront se révéler fort utiles (Dieu merci, le nouvel album de Beyoncé existe).

J’ai commencé la course à pied en 2016, et j’avais un gros syndrome de l’imposteur. Quand je courais à Paris, j’avais l’impression que tout le monde voyait que je n'étais pas une vraie coureuse !

Le sport, outil efficace pour renforcer la confiance en soi

Au-delà du syndrome de l’imposteur, le sport peut également vous aider à gagner en confiance en vous. La recette est simple : plaisir + sport + objectifs atteignables = réussites = confiance en soi (bon ok, j'ai légèrement simplifié, mais vous comprenez la logique). “La course à pied de manière régulière m’a aidée à forger mon mental, parce que je savais que c’était ce qui ferait la différence dans ma réussite du semi-marathon”, souligne Camille, “et ça a été le cas : ça m’a donné confiance en moi, ça m’a appris à me dépasser, à me coacher moi-même dans ma tête quand mon corps lâche. Le yoga me fait le même effet, c’est d’ailleurs par définition l’union du corps et de l’esprit.” Choisir le sport pour soi avant de le faire pour la performance peut ainsi être un bon moyen de travailler son estime de soi.

Mentalement, la course à pied m’apporte bien-être, sérénité et clarté mentale”, explique Camille, “le fait de faire cet effort, de m’y tenir, d’atteindre mes objectifs me donnent confiance en moi.” Mais pour y parvenir, encore faut-il se fixer des objectifs réalisables. On ne vise pas la Lune avant d’avoir construit une solide fusée ! 

Des sorties de 20 min au semi-marathon : la constance, clef de réussite 

Pour Camille, tout commence avec un programme sportif trouvé en ligne. “Les sorties de 20 min, ça vient du moment où j’ai vraiment commencé à courir et trouvé un programme sur internet qui permettait d’arriver très progressivement à courir 20 min sans avoir envie de décéder !”, rit la jeune femme, “le premier jour, tu cours une minute, tu marches une minute et tu alternes pendant 20 min. Ensuite, les temps de marche se réduisent chaque jour, jusqu’à courir 20 min sans s’arrêter.” Un référentiel temporel que Camille a gardé depuis. “Je me mets un objectif de 20 min, comme ça même quand je ne fais ‘que’ 20 min, je réalise mon objectif de base”, poursuit-elle. Une stratégie payante, puisque Camille dépasse régulièrement cet objectif, pour courir aux alentours de 30-35 min.

De manière générale, Camille conseille à qui souhaite se lancer de “se fixer des petits objectifs atteignables ! Il y a plein de programmes sur internet qui permettent d’y aller progressivement et de laisser ton corps s’adapter au fur et à mesure de ton entrainement”. Eh non, spoiler alert : on ne devient pas marathonien·ne (ou comme ici, semi-marathonien·ne) du jour au lendemain !

De ses sorties de 20 min au semi-marathon, il s’en est fallu des kilomètres, mais Camille s’est accrochée à ses objectifs et à sa motivation pour parvenir à ses fins sportives. Une belle évolution qui aura demandé à la créatrice de contenu autant d’indulgence envers elle-même que de persévérance dans sa pratique. Parce que oui, parfois, l’envie nous fait défaut, et c’est toute une séance qui s’envole avec notre motivation. Ça arrive, ce n’est pas grave, et Camille a appris à relativiser ces moments pour qu’ils deviennent de plus en plus rares. “Quand on loupe une séance, l’important, c’est d’y retourner”, explique-t-elle, “ça te rend plus constant·e, à force”.

Et avec la constance et les réussites, ce sont tous les bienfaits psychologiques du sport dont Camille a pu faire la douce expérience. “Ça m’a aussi aidé à lâcher prise, à avoir les idées plus claires. Je me trouve plus forte, maintenant que j’estime faire partie de ce ‘clan des sportif·ves’, que je trouvais tellement déter sans comprendre comment ils arrivaient à faire ça !”, réalise Camille, “savoir que moi, j'en suis capable, ça me renforce mentalement”. Yes, queen !

D’accord, mais comment s’y mettre (et s’y tenir) ? 

Soyez patient·e avec vous-même !”, conseille Camille, “on ne passe pas de “zéro sport” à “trois sessions par semaine” en un mois. Ça peut prendre des années avant que le sport ne s’installe correctement dans ta vie”. Se créer une routine, c’est en effet devoir apprendre à gérer la motivation, l’échec. “Parfois, on s’y met et ce n'est pas le bon moment, donc on lâche la pratique”, explique Camille, “l’important, c’est d’y revenir et de savoir pourquoi on le fait : ne le faites pas parce qu’il “faut” le faire, parce qu’on ne fait rien de bon sous la contrainte, ce n’est pas durable de faire du sport dans la douleur. Il faut y trouver son plaisir et s’accrocher à ça, je pense”. Avec le plaisir viendra, à moyen ou long terme selon chacun·e, le besoin spontané de pratiquer l’activité sportive choisie. En attendant, Camille conseille d’y “aller mollo” et de “se laisser guider par le plaisir” (et elle a raison). Faire du sport, c’est aussi apprendre à s’écouter !

Dernier conseil avant de se quitter : ”Se lancer avec des potes”, conseille Camille, “moi, c’est Marie, une amie, qui m’a entrainée pour le semi-marathon. Le fait qu’il y ait quelqu’un d’autre qui t’accompagne, ça aide quand tu as envie de lâcher, ça motive !

Que vos ami·es soient déjà sportif·ves ou non, le sport à plusieurs, c’est bien souvent meilleur ! Alors, prêt·e à vous lancer ? 

Syndrome de l’imposteur : la course à pied, sport plaisir de Camille

Val Leroy

Journaliste - rédactrice web

Journaliste société, passionnée de réseaux sociaux (la Twitter fever, tu connais) et de sport. À mes heures perdues, on me retrouve sur une barre de pole dance ou sous la barre de hip thrust, ça dépend des jours.