1. Faire taire ces petites voix dans votre tête
“ Quoi ? Tu prends un apéro ! Ce n’est pas sérieux pour un sportif ! ”, s’offusque Le Bien.
“ Laisse-le faire, ce n’est pas un sportif ! ”, réplique Le Mal.
“ Tais-toi ! Il est encore temps pour lui de prendre de bonnes résolutions… ”, se rassure Le Bien.
“ Non, c’est trop tard ! Sa prépa est fichue. À moi le canapé ! Mouahaha ! ”, se félicite Le Mal.
Tandis que ces deux-là se chamaillent dans votre tête, une profonde culpabilité vous envahit. Franchement ! Ce n’est pourtant qu’une fiction. Il n’y a vraiment pas de quoi en faire un fromage. En plus, la vérité est que Le Bien et Le Mal présentent tous deux des arguments recevables, mais extrêmes.
C’est alors à ceux du Juste Milieu qu’il vous faut prêter attention. Si ce dernier avait une voix, il parlerait certainement comme Stéphane, Directeur Marketing et Communication DECATHLON. Touche-à-tout, ex judoka, ceinture noire précoce, danseur, moniteur de fitness, ancien participant aux championnats d’Europe de step, le bon vin fait partie des plaisirs de celui qui a débuté la course à pied, puis le trail à son arrivée chez DECATHLON en 2012.
“J’aime bien manger, et j’aime bien boire (rires). Un bon vin, hein ! Pas de l’alcool à outrance. Je ne bois pas la semaine, et pas tous les week-ends. Je suis très attaché au terroir, j’aime aller chez les producteurs, chez les cavistes, découvrir le bon et fait avec passion… Le côté de la chair et du bien-vivre ”.
C’est dit. Avec Stéphane, le trail à la saveur d’un bon vin rouge et d’un saucisson aux cèpes. L’épicurisme n’est pas un péché capital, pourvu qu’il soit raisonné. Un peu de tout, et de tout un peu, comme dirait votre maman. Vous la sentez se dissiper, cette culpabilité, n’est-ce pas ?